Là où le riz est cuit, les fantômes s'assemblent.
Le feu ne brûla pas la vérité.
La meilleure façon de tester l'or ou l'argent c'est le feu.
Qui a un véritable ami n'a pas besoin de miroir.
En amour, les mendiants et les rois sont à égalité.
Quand un renard tombe dans un puits, tout le monde demande un gourdin ou un bâton.
Il suffit de porter un uniforme pour se faire passer pour un militaire.
Tout arbre a des feuilles nouvelles et des feuilles fanées.
L'argent est la principale cause du malheur.
Pour dire « fric », même un cadavre ouvrirait la bouche.
Le ventre est le maître de tous les arts.
Qui danse et chante commande les regards.
Une cigogne devient aveugle quand il y a beaucoup de poissons.
L 'avide est capable de couper la mamelle pour boire le lait.
Aucune belle-fille ne fait les louanges de sa belle-mère.
Aller à Varanasi ne change pas un mauvais caractère.
Les acteurs disent toujours qu'ils vont faire quelque chose de différent; ils changent de costume et refont la même chose.
Qui est libre et se contente de peu est toujours heureux.
L'Occident a la montre, l'Inde a le temps.
Ce que a belle-mère a fait en secret, la belle-fille le fera au vu et au su de tous.
La dispute entre deux oiseaux est vite réglée quand le juge est un chat.
Les chiens mordent de préférence les gens faibles aux vêtements usés.
À grand homme, grand appétit.
La nuit tombe quand on a peur des tigres.
L'homme bon cherche l'honneur, l'homme moyen cherche l'honneur et la richesse,
l'homme mauvais ne cherche que la richesse.
Une mouche, le vent, une prostituée, un mendiant, un rat, le chef du village, le comptable du village : tous des emmerdeurs.
L'Occident a la montre, l'Inde a le temps.
Une chose interdite est très attirante.
Qui accuse faussement aujourd'hui sera accusé justement plus tard.
Les plus belles promesses sont faites par ceux qui n'ont rien à donner.
On frappe sa fille pour effrayer sa belle-fille.
Crédits photos :
Vignette :
Fragment d'une tablette sumérienne immortalisant le "premier chant d'amour",
in Samuel Noab Kramer,
L'Histoire commence à Sumer, Arthaud, 1957, p. 188.
Illustration : Source non indiquée.
Sources : Maxi proverbes de l'Inde, traduits et présentés par Jean Rémy et Patrice Serres, préface de
Jean-Claude Carrière, Éditions Marabout, 2009, 383 p.
