À propos du 11 septembre
À propos du 11 septembre
Mythe fondateur qui se fond
Mythe fondateur qui se fond
Si beaucoup de choses ont changé dans le monde depuis le 11 septembre 2001,
où faudrait-il chercher les racines de ces actes terroristes ?
Dans le monde arabe accoucheur, dit-on, du monstre Al-Qaïda, ce que les médias nous bassinnaient avec,
ou dans l'histoire des États-Unis et de ses composantes
néoconservatrices ? Quoi qu'il en soit, nombre de questions terrifiantes, troublantes, dérangeantes,
et de bon sens sont restées sans réponse malgré la publication du rapport de la Commission d'enquête
chargée de "fournir un récit définitif des faits
et circonstances relatifs aux attaques terroristes du 11 septembre 2001". Car à la lecture de son rapport,
cette Commission comme tant d'autres, se révèle avoir été mise en place plutôt pour mieux enterrer l'affaire
dont elle avait la charge, que pour faire toute la lumière sur elle.
Des questions sans réponses
- Comment le FBI a-t-il identifié les 19 pirates de l'air, puisqu'il n'a mis que deux jours pour le faire ?
- Pourquoi les listes de passagers des 4 vols incriminés
ne comportent-elles aucun nom arabe ? Et parmi les 19 pirates désignés pourquoi 6 étaient-ils encore
vivants après le 11 septembre ?
- Pourquoi la Tour n° 7 s'est-elle effondrée sans avoir été
touchée par aucun avion ?
- Pourquoi les tours jumelles se sont-elles effondrées en si peu de temps
(une dizaine de secondes) comme s'il s'agissait d'une démolition contrôlée ?
- Pourquoi après l'effrondement, les colonnes d'acier de l'armature des tours
se sont-elles retrouvées "découpées"
en morceaux d'une dizaine de mètres de longueur comme prêtes à être chargées sur des camions
de démolisseurs ?
- Pourquoi a-t-on fait très vite disparaître ces colonnes
d'acier sans attendre la constitution d'une commission d'enquête ? Le fait de faire disparaître ces
pièces à conviction ne constitue-t-il pas déjà un crime qui s'ajoute au crime ?
- Pourquoi dans les décombres des tours jumelles
n'a -t-on pas retrouvé le moindre gravat de béton mais uniquement de la poussière ?
- Il s'est écoulé presque une heure entre le premier impact
sur le WTC (8 h 46) et l'effondrement d'une aile du Pentagone
(9 h 37), soit 51 minutes sans que la défense aérienne n'intervienne, alors qu'en temps normal il suffit de
quelques minutes à un avion-chasseur pour intercepter un avion de ligne qui présente des signes douteux,
pourquoi ?
- Pourquoi "l'avion", un Boeing 757 disait-on,
qui a touché le Pentagone n'a-t-il laissé aucun débris identifiable en tant que pièces de cet appareil ?
- Où sont passés les boîtes noires de ces 4 avions ?
- Quels sont les auteurs et les commanditaires de la
destruction systématique des enregistrements de contrôleurs aériens relatifs à la journée
du 11 septembre 2001 ? Qui a intérêt à détruire des preuves si ce ne sont pas les criminels eux-mêmes ?
- Pourquoi les criminels ne sont-ils pas poursuivis par une quelconque action en justice ?
- Le patron de l'ISI (Inter-Service Intelligence) pakistanais qui était aux États-Unis dans la
période qui va du 4 jusqu'à plusieurs jours après de 11 septembre a rencontré des membres de
l'Administration Bush. Il a fait envoyer à Mohammed Atta
une somme de 100.000 $ avant le 10 septembre. Quel est le rôle de l'ISI dans ces attentats ?
- Y a-t-il un rapport entre la vente du WTC six semaines avant le
11 septembre et cet événement même ?
- Dans la semaine qui a précédé le 11 septembre
la Bourse présentait des signes suspects. Les paris sur la chute des actions de Morgan Stanley Dean Witter
(qui occupait 22 étages du WTC) et des deux compagnies aériennes United Arlines et American Airlines
ont rapporté aux parieurs 10 millions et quinze milliards de dollars...
Est-ce encore une simple coïncidence ?
- Pourquoi le président Bush s'est-il opposé au début à
la constitution d'une commission d'enquête ? Pourquoi a-t-il fallu plus d'un an pour qu'elle se mette en
place et plusieurs mois encore après pour qu'on s'aperçoive qu'il y avait conflit d'intérêts entre
Henry Kissinger, nommé président de cette commission et son cabinet de consultants ?
- À qui profite l'assassinat du scientifique Michael Zebuhr
qui faisait partie du mouvement des "Scientifiques
pour la vérité sur le 11 septembre" ? Il a été froidement abattu à la sortie d'un dîner par deux agresseurs
.
On pourrait bien sûr, continuer ainsi à poser des questions, car il y en a bien d'autres encore,
tant qu'on n'obtient pas de réponses satisfaisantes. L'internaute
qui s'intéresse à cet événement fondateur du XXIe siècle trouvera des réponses ou des éléments de réponse
dans les
ouvrages indiqués .
On comprendra alors que l'impact des deux avions sur les deux tours jumelles
ne joue qu'un rôle de "diversion" par rapport à ce qui s'est vraiment passé
.
La vraie question à poser ici est bien sûr celle que pose tous les enquêteurs professionnels : "
À qui profite
le crime ?" Certtainement pas aux islamites, terroristes musulmans! Mais à ceux qui les accusent
d'être les auteurs de cet attentat.
Qui veut noyer son chien...
Celui qui s'intéresse au 11 septembre et qui cherche à comprendre le pourquoi et le comment des choses,
qui cherche à savoir en somme la vérité, se heurte en France à un mur défendu. Depuis la publication de
deux ouvrages
de Thierry Meyssan réfutant la thèse officielle qui attribue à Al-Qaida et à son mentor Oussama Ben Laden
d'être les auteurs de ces attentats, cet auteur est considéré par les médias hexagonaux comme la peste à fuir
et ses lecteurs comme des gens crédules prêts à avaler toutes idées saugrenues.
Mais au-delà de l'ostracisme médiatique qui le frappe, aucun journaliste à l'exception d'Éric Laurent,
ni aucun journal n'a apporté
des arguments sérieux pour démontrer ou démonter "l'élucubration" de Thierry Meyssan, pour reprendre
le terme utilisé par
Le Canard enchaîné, si critique quand il s'agit d'autres sujets de société.
Ceux qui critiquent, et le mot est faible, Thierry Meyssan et sa thèse, se contentent de la balayer
d'un revers de main en s'appuyant sur une rhétorique usée et brumeuse : ce n'est donc pas une critique mais
simplement un rejet qui relève à la fois du corporatisme, de l'idéologie, et de mobiles obscurs
car aucune contre-enquête n'a été faite, aucune preuve n'a été apportée.
Ceux qui boycottent Thierry Mayssan sont aussi ceux qui se font les avocats de l'invasion de l'Irak avec
le sang des autres, ceux que la pensée unique ne gêne pas outre mesure, ceux qui pratiquent
le deux poids deux mesures, en fermant les yeux, en se bouchant les oreilles et en anesthésiant
leur capacité intellectuelle de réaction quand les Américains sont sur le point d'installer des stations de
radar et de lanceurs de missiles en Europe, mais qui se réveillent brusquement pour crier au loup quand les
Russes avertissent leurs adversaires stratégiques qu'ils ne se laisseront pas faire. Inversons le scénario :
que feront ces bonnes âmes si demain les Russes disent qu'ils vont installer des bases de lanceurs
de missiles à Cuba et au Vénézuela pour prévenir des attaques
provenant du Honduras ?
Ce sont les mêmes qui dénigrent Thierry Meyssan et qui diabolisent l'Iran dans sa quête
d'indépendance énergétique et technologique,
en poussant les autres (les États européens) à lui faire la guerre tout en restant muets
sur les vraies menaces que sont des armes nucléaires (c'est à dire des armes de destruction massive,
dénomination qui a fait bondir tous les néo-conservateurs états-uniens et leurs alliés au sujet de l'Irak
de Saddam Hussein, vous souvenez-vous ?) fabriquées et détenues par Israël, prêt à tout pour empêcher ses
voisins d'en faire autant.
On retrouve aussi les mêmes pour qui la mondialisation libérale est une aubaine car ils
ont tout à gagner aux dépens des autres qui ont tout à perdre. Il est à la fois très instructif et terrifiant
d'apprendre à cet égard ce que les néo-conservateurs états-uniens ont prévu pour faire face à la
mondialisation :
«La globalisation de l'économie mondiale va creuser l'écart entre "ceux qui ont" et "ceux qui n'ont pas".
La mission de l'US Space Command (connu aussi sous le nom de bouclier antimissile ou guerre des étoiles)
consiste à protéger les Américains "qui ont" contre "ceux qui n'ont pas", soit le reste du monde.
»
On ne peut pas être plus clair : la mondialisation n'est bonne que pour les plus forts, les "winners",
et ceux qui croient encore naïvement à ses vertus sont priés de revoir leur conviction !
Vérité contre désinformation
Pour revenir au 11 septembre, cette page est créée simplement :
- pour contribuer à l'effort que les autres ont commencé
à faire dans la recherche de la vérité ;
- pour que ceux qui ne pensent pas
comme on leur demande de le faire, sachent qu'ils ne sont pas seuls à penser par eux-mêmes ;
- pour s'impliquer dans le rôle de relais du vaste réseau
de sites web ayant le même but.
La vérité sur le 11 septembre n'est pas comparable à celle
de savoir si un président a eu des relations sexuelles extra-conjugales avec une de ses collaboratrices
ou non car cette vérité-là ne change pas la face du monde.
Car la vérité sur le 11 septembre est d'une autre nature, elle nous aidera
à comprendre la tournure que prend notre monde depuis ces attentats [voir notre article sur
Le Monde diplomatique et le 11 septembre], et le
cas échéant à prévenir, alerter et si possible empêcher tout acte d'agression, de guerre,
de violation des droits internationaux commis par un État qui se met hors la loi.
La vérité sur le 11 septembre mettra à nu ceux qui crient au loup en dévorant les autres, elle rendra justice à
ceux qu'on incrimine, ceux qui servent
de boucs émissaires à des entreprises de domination et d'exploitation du monde. La fumeuse théorie
du "choc des civilisations" mise en avant après ces attentats n'a pas d'autres buts que celui
de bannir sans la nommer une partie de l'humanité,
c'est-à dire les musulmans assimilés aux terroristes. Si le "choc
des civilisations" devait se produire, cela se serait déjà produit depuis longtemps car ces civilisations
ont quand même quelques siècles d'avance avant la naissance de cette Amérique devenue
arrogante et barbare qui a trempé dans tous les coups tordus connus depuis la fin de la
seconde guerre mondiale, sans parler de ses soutiens aux dictatures des décennies 1960, 1970 en Iran,
aux Philippines, en Indonésie, en Afrique du Sud, au Chili, en Argentine pour ne citer que celles-là.
C'est cette même Amérique :
- qui a utillisé son arme de destruction massive pour
réduire à néant Hiroshima et Nagasaki et leurs centaines de milliers d'habitants ;
- qui a provoqué des guerres et des désordres dans
le monde entier dans le seul but de vouloir devenir le gendarme du monde sans que
personne ne le lui demandât ;
- qui a cyniquement soutenu
le régime de Pol Pot au Cambodge dans le seul but de mieux affaiblir et isoler le régime de Hanoi,
un ancien ennemi qu'elle n'a pas pu vaincre,
- qui garde depuis plus de trente ans dans une de
ses prisons un Amérindien innocent accusé de crime contre deux agents du FBI, lors d'une provocation
faisant suite à la révolte de Wounded Knee en 1973 en la personne de
Léonard Peltier, un prisonnier politique en somme;
- qui, à la manière des dictatures racistes, a stérilisé encore
dans les années 1960 et 1970, des milliers de femmes amérindiennes sans leur consentement ;
- qui exécute régulièrement des condamnés à mort
dont une bonne partie seraient innocents ;
- qui s'assoit sur les droits internationaux et l'ONU
quand cela ne lui convient pas ;
- qui crée artificiellement une zone de non-droit
à Guantanamo pour emprisonner des individus capturés au gré des batailles et accusés de faire partie des
"terroristes" d'Al Qaïda;
- qui sous-traite hypocritement certains prisonniers à
un pays tiers à sa solde pour s'en laver les mains ;
- qui installe des prisons secrètes sur ses bases à l'étranger
comme celle du Camp de Bondsteel au Kosovo pour faire ce qu'elle veut de ses détenus ;
- qui ne fait même pas partie des États signataires
pour la création de la Cour Pénale Internationale de La Haye, et par ailleurs exige l'immunité de ses soldats
en "mission" dans le monde, et c'est à cette Amérique-là qu'on doit faire confiance ?
Le prix Nobel de la Guerre
Non, nous ne
sommes pas de ceux qui font confiance à cette Amérique de Bush comme Elie Wiesel à la veille de
l'invasion de l'Irak. Un prix Nobel de la Paix qui s'est découvert un va-t-en-guerre
! Est-ce que ce prix
a encore un sens ou bien s'est-on trompé sur l'homme en l'attribuant à un esprit guerrier, ou bien est-ce l'homme
qui s'est depuis perverti ? L'échelle des valeurs est bien inversée, il suffit d'ouvrir les yeux pour s'en apercevoir.
Dans ces conditions on a toutes les
raisons de se méfier de l'Amérique qui dit vouloir répandre la démocratie dans le monde.
Il suffit de faire appel à la mémoire pour se rendre compte que cette Amérique n'a pas
cherché à se débarrasser des dictateurs, sauf quand cela l'arrange. Jetons un coup d'oeil rapide sur ce
dont elle est capable :
- le coup d'État orchestré par la CIA en 1953 pour se débarrasser
du premier ministre iranien Mohammad Mossadegh, qui envisageait la nationalisation du pétrole.
Cet homme politique favori des Iraniens a été jeté en prison pour y mourir en 1967. Son éviction a permis
la mise en place d'un nouveau gouvernement dirigé par le Shah qui avait la
confiance de l'Amérique, mais celui-ci aussi a fini par être victime de son protecteur quand il a voulu
faire de l'Iran une puissance régionale;
- le coup d'État en 1973 au Chili, toujours orchestré par la
CIA pour évincer le président Salvador Allende élu démocratiquement, une personnalité estimée de son peuple ;
- le putch de 1967 en Grèce pour renversa le gouvernement
de Papandréou et le remplacer par une dictature, l'une des plus féroces de cette époque ;
- la CIA n'est pas au-dessus de tout soupçon
dans l'assassinat deux jours avant les attentats du 11 septembre, du commandant Massoud, une personnalité
charismatique qui avait la confiance de son peuple, car après l'invasion de l'Afghanistan on voit un ancien salarié
de la firme pétrolière américaine se retrouver à la tête de l'État, etc. La liste serait longue si on continue
à aligner les "bienfaits" et les "aides" made in USA.
Hier, on faisait croire à l'opinion qu'Aldo Moro, ancien premier ministre italien qui souhaitait la
participation des ministres communistes dans son gouvernement, avait été assassiné par les terroristes
des Brigades Rouges. Le livre de Webster G. Tarpley,
La Terreur fabriquée, Made in USA, nous apprend que cet assassinat a été en fait
manipulé par l'OTAN, dont le chef de file n'est autre que les États-Unis, et que le personnage important
états-unien qui était venu avertir Aldo Moro d'avoir à mettre fin à ses efforts pour faire entrer des ministres
communistes dans son gouvernement, aurait été d'après certains l'ancien secrétaire d'État Henry Kissinger en
personne .
Aujourd'hui on nous ressort le même scénario mais avec Al Qaïda et ses barbus.
Qui veut la guerre fait peur avec le terrorisme
Aujourd'hui encore cette Amérique continue d'étendre ses tentacules : après avoir montré
du doigt les terroristes à abattre, elle a commencé par "ramener l'Afghanistan à l'âge de pierre",
puis continué en envahissant l'Irak dont la route mène droit vers l'Iran et les pays voisins; elle installe des bases
militaires dans les Balkans , dans le Caucase, dans le Moyen-Orient, dans l'Asie centrale,
le long des gazoducs et des oléoducs, sans compter celles qui sont déjà opérationnelles en Europe de l'Ouest,
etc., où finira t-elle ?
Dans cette nouvelle menace de conflit
planétaire qui provient non pas de l'Iran comme disent certains qui veulent nous monter la tête contre lui
mais des États-Unis et leurs alliés, les peuples qui ont le plus à craindre d'en
être victimes sont ceux du Moyen-Orient et assimilés, et non celui d'Israël qui marche main dans la main avec
l'État le plus puissant du monde.
N'en déplaise à certains, - qui veulent que tout le monde vienne à leur secours car ils s'inventent une épine
dans le pied, expression d'un nombrilisme ténébreux, car ils sont capables de détourner les yeux quand le reste
du monde s'écroule - , si on doit faire le parallèle avec la montée de l'Allemagne nazie dans les années 1930,
aujourd'hui ce sont bien les États-Unis et non l'Iran - qui n'a pas les moyens de parvenir aux intentions qu'on
lui prête, l'Iran n'a pas non plus menacé le monde mais il est menacé par un certain monde conduit par les
États-Unis - , qui présentent des signes avant-coureurs similaires à ceux de cette Allemagne :
- l'État le plus puissant du monde qui aspire
à l'hégémonie planétaire;
- la propension à diaboliser ses ennemis par le biais
de la propagande ;
- l'instrumentalisation de la peur pour mieux galvaniser
la population ;
- le racisme comme idéologie
remplacé par la théorie du "choc des civilisations" pour accuser l'autre de tous les maux ;
- la volonté de marginaliser l'ONU comme institution
régulatrice et de maintien de la paix. La SDN n'a-t-elle pas subi le même sort à la veille de la seconde
guerre mondiale par l'Allemagne nazie, le Japon et l'URSS qui voulaient à tout prix faire la guerre ?
En 1938, Hitler a commencé par l'occupation puis le démembrement de la Tchécoslovaquie.
L'Irak n'est-il pas en train de subir le même sort aujourd'hui ?
Cette Amérique qui pratique un terrorisme d'État n'est-elle pas en train de le découper en morceaux
suivant le critère ethnique pour mieux accuser plus tard
leurs populations de communautarisme si ce découpage pose problèmes ?
Le bilan provisoire de la guerre en Irak est là pour tordre le cou aux désinformateurs
en tout genre :
- 310 scientifiques irakiens assassinés et 17 000 qui
ont fui le pays fin novembre 2004 ;
- 10 à 15 000 civils tués tous les mois par le fait de l'occupation
états-unienne (opérations militaires diverses, patrouilles, etc.), soit 600 000 depuis l'invasion en mars 2003
. Ce dernier chiffre date d'octobre 2006, un an après au moment
où ces lignes sont écrites il passa à 800 000 voire un million.
Ceci nous amène à faire un constat :
- la guerre est toujours voulue et déclenchée
par ceux qui sont les plus forts ou du moins
qui se croient les plus forts, car les plus faibles n'ont aucun intérêt à faire la guerre ;
- Si le barbare est celui qui utilise la force et la violence
pour parvenir à ses ambitions, pour satisfaire son avidité et ses prétentions en contraignant l'autre à
se soumettre alors dans la guerre en Irak, les barbares sont bien les États-Uniens.
L'armée de mercenaires qui agissent à leur guise est une preuve de cette barbarie du monde moderne. Toutes
ces vérités nous obligent aujourd'hui à nous mettre en éveil quand quelqu'un crie au loup, pour ne
pas nous laisser prendre par des méthodes malhonnêtes qui consistent à inverser la vérité. Aujourd'hui comme
hier, pour voir la réalité il faut aller au-delà des apparences, car
ce sont bien les loups
qui crient au loup. À cet égard, le
terrorisme tant décrié ne doit pas détourner notre regard de ce qui se passe en réalité.
Car le vocable de terrorisme qui fait peur, qui fait naître dans l'imaginaire de chacun l'ennemi haï, permet
de détourner l'attention à la manière des magiciens pour mieux rendre aveugles
ceux qui regardent. Et n'oublions pas que le but du terrorisme est de provoquer la guerre.
S'il est illusoire de chercher à retrouver des ordres donnés par les commandaitaires de ces attentats,
il n'est pas idiot d'analyser les preuves matérielles qui en ont découlé, de confronter les affirmations faites
par les tenants du pouvoir aux réalités perceptibles. Si on est capable de mentir, les preuves matérielles
sont là pour témoigner. Quoi qu'il en soit, si complot il y a c'est bien celui déjà mis en
oeuvre, celui qui a réussi à évincer toute voix discordante dans les médias sous influence; une chape
de plomb s'est mise en place, et parler du 11 septembre devient tabou dans la grande presse.
C'est le temps des orateurs muets. Voilà où nous en sommes en France.
Mais cette "effroyable imposture" tient mal sur ses fondations, nos amis États-Uniens
à la recherche de la vérité ont rassemblé une documentation conséquente qui disqualifie les tenants
de la version offcielle. Les quelques ouvrages indiqués et auxquels nous nous référons sont là pour
nous aider à mieux appréhender les choses, et ceux qui traitent sérieusement la question du 11 septembre dans
sa globalité en viennent à citer abondamment Thierry Meyssan, l'un des premiers qui a mis la puce à
l'oreille de ceux qui veulent bien découvrir autre chose que la litanie médiatique.
Si la vérité est de leur côté pourquoi ont-ils peur quand les autres ne font que la réclamer ?
Pourquoi les autorités états-uniennes ont-elles tout fait et continuent à tout faire pour empêcher les
autres de chercher la vérité ?
Plus de six ans sont passés depuis les attentats du 11 septembre sans qu'aucun procès ne soit intenté,
qu'aucune preuve matérielle sérieuse ne soit apportée pour prouver la participation des terroristes présumés
à ces attentats. Oussama ben Laden dont la tête a été mise à prix n'occupe plus les esprits de l'Administration
Bush, il a été vite remplacé dans la rhétorique états-unienne, selon les circonstances, par Saddam Hussein,
Moqtada Sadr, et d'autres "terrroristes désignés", puis actuellemnt par le président de l'Iran, Mahmoud
Ahmadjinejad.
L'Amérique de Bush nous a fait rentrer dans une spirale de violence et de guerre dont l'accélération nous oblige
à être à la traine dans la recherche de leurs causes et de la vérité.
Saluons cependant l'esprit citoyen qui se réveille et nous sommes de plus en plus nombreux à continuer à dire
à ceux qui veulent ouvrir les yeux que la vraie menace à dimension planétaire vient des États-Unis et leurs alliés
qui cherchent à imposer au reste du monde leur loi pour mieux les piller et les exploiter au besoin par la guerre.
Dans ce contexte, le 11 septembre ne constitue qu'un acte déclencheur d'une vaste stratégie étudiée de longue
date pour réaliser ce que les néo-conservateurs appellent le Nouveau siècle américain (cf.
Project for a New American Century). Mais petit à petit
cette imposture est dénoncée par des représentants du peuple eux-mêmes convaincus de leur juste cause : le
député européen Giulietto Chiesa a organisé une projection suivi de débats au Parlement européen en février
2008, et le mois précédent le sénateur japonais Yukihisa Fujita avait demandé au parlement japonais des preuves
d'inculpation des terrorsites présumés du 11 septembre. Dans cette perspective nous reprenons à notre compte
une citation de Gandhi : "
Au début ils nous ignorent, puis ils rient de nous,
ensuite ils nous combattent et enfin c'est nous qui gagnons."
Notes :
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