L i n u x
L i n u x
L e x i q u e
L e x i q u e
Distribution
Linux est une grande famille, on pourrait dire que chaque membre de famille est une distribution
qui est composée :
- d'un noyau (kernel en anglais) ; (le système d'exploitation
propprement dit ou OS - operation system pour les anglophones);
- des modules pour s'adapter aux différentes
configurations matérielles. Toutes les modules peuvent être
intégrées dans le noyau mais dans ce cas celui-ci sera trop lourd, trop emcombrant
pour fonctionner
avec rapidité et efficacité, d'où l'idée des modules à charger en options suivant besoins ;
- des outils spécifiques à chaque distribution. Par exemple Yast pour SuSE ; apt-get, synaptic pour Debian, Ubuntu, etc.;
- des programmes utilitaires.
Les distributions les plus connues à l'heure actuelle sont :
Ubuntu, Mandriva,
Fedora,
OpenSuSE (SuSE), Slackware, Aurox, Gentoo, Debian,
Knoppix, etc.
Il existe de par le monde une centaine de distributions différentes. Faites votre choix ! ...?! Le grand public
se rue plutôt vers Ubuntu, Mandriva, SuSE, Fedora...
Noyau
Si on ose cette comparaison, Linux= automobile, alors le noyau correspondrait au moteur. Le
noyau est donc la partie la plus essentielle pour Linux à l'image du noyau (kernel) d'un fruit,
ce qui contient l'essence du fruit, tout ce qu'il faut pour donner naissance à un nouvel arbre.
Modules
Les modules sont de petits programmes accolés au noyau pour le rendre compatible avec
une configuration matérielle donnée : écrans, modems, cartes réseaux, cartes
graphiques, imprimantes, scanners, etc.
Les modules sont chargeables automatiquement au démarage ou au besoin.
Paquets
Un paquet est un programme composé de répertoires et de fichiers archivés selon les
distributions sous la forme de "paquet-version.extension" :
- paquet-version.deb : debian, ubuntu et assimilé ;
- paquet-version.rpm : SuSE, Fedora, Mandriva et assimilés.
Par exemple le programme
vi (éditeur de texte) pour la distribution
debian aura cette forme :
vi-version.deb
Le même programme pour la distribution SuSE aura cette forme :
vi-version.rpm
Pour installer les paquets (selon leur extension) il faut utiliser l'outil spécifique pour chaque famille de distributions :
- rpm : pour les distributions SuSE, Fedora, Mandriva et assimilés ;
- dpkg : pour les distributions debian, ubuntu, et assimilés.
Il s'agit bien sûr de l'installation manuelle des paquets, car maintenant la procédure d'installation (ajouter des
programmes) peut être automatisée et il convient d'avoir un accès à Internet à haut débit.
Mais il existe aussi des paquets qui n'ont ni
deb, ni
rpm comme extension mais
tar, tar.gz,
gz, tar.bz, bin principalement.
Dans ce cas il faut savoir les installer manuellement. Ce n'est pas compliqué, mais il faut retenir que contrairement
aux programmes faits pour Windows, qu'on installe en exécutant le fichier avec l'extension .exe,
la procédure d'installation des programmes qui tournent sous Linux est très variée, cela dépend, soit :
- il suffit de désarchiver (en général avec la commande tar);
- il faut décompresser et désarchiver (en général avec la commande tar);
- il suffit d'exécuter le programme exécutable ;
- il faut modifier les droits (permissions)
du fichier/programme pour le rendre exécutable avant de l'exécuter ;
- il faut passer par la compilation, la procédure la plus longue et la plus délicate
en lançant successivement les trois commandes : configure (pour configurer),
make (pour compiler), puis make install (pour installer, et en général il faut être "root").
D'où la nécessité de connaître un
minimum de commandes en se servant d'une
une console (ou d'un terminal) sur lequel on tape des
"ordres" envoyés au système.
Il faut aussi savoir qu'un programme (paquet) peut être autonome, c'est-à-dire il peut fonctionner sans avoir
besoin d'autres paquets (c'est rare !) mais la plupart du temps, un programme a besoin d'autres programmes
pour pouvoir fonctionner, ce genre de situation est appelé dépendance. Pour installer un programme quelconque
il faut d'abord satisfaire les dépendances. Avec le temps et l'expérience on sait comment s'y prendre, en général
on est guidé par les développeurs de programmes qui préviennent leurs utilisateurs. Ces renseignements se
trouvent en général dans le fichier README une fois l'archive déployée.
Dans la pratique, à force d'installer des programmes, le système contient suffisamment de choses pour
satisfaire aux dépendances exigées.
Avec l'installation automatique utilisée à l'heure actuelle pour la plupart des distributions, l'utilisateur est déchargé
de cette tâche (de recherche des dépendances qui peut être fastidieuse selon la situation de départ),
le système installe automatiquement les paquets manquants et dépendants du parquet qu'on
souhaite installer.
Avec les gestionnaires de paquets tels que (
rpm, dpkg), on peut connaître :
- la liste des fichiers contenus dans un paquet, la répartition de ces fichiers dans une arborescence;
- à quel paquet appartient un fichier quelconque;
Si on demandait à Windows de faire tout ceci, on serait prié d'aller jouer ailleurs, non ?
Ceci sans parler des bureaux virtuels qui sont très confortables pour l'utilisateur : on n'a plus besoin comme
sous Windows, de fermer (ou minimiser) d'abord un programme avant d'ouvrir un autre. Avec des bureaux
virtuels on peut ouvrir autant de programmes qu'on peut sans avoir à se battre avec les gestes superflus (fermer, minimiser les fenêtres)
root
Linux est un vrai système multi-tâches et multi-utilisateurs, donc pour gérer le système il faut un administrateur,
celui qui a tous les droits (de lire, d'écrire et sur tous le fichiers et répertoires, d'exécuter tous les grogrammes,
c'est lui qui ajoute un utilisateur ou le supprime, qui veille à la bonne marche du système, qui le dépanne
éventuellement. Cet administrateur est un utilisateur spécial appelé
root, créé d'office lors de l'installation.
Même si on est seul à utiliser son ordi, il y a deux comptes utilisateurs : l'utilisateur lui-même et
root. Pour
devenir l'administrateur du système il faut avoir les droits de
root. Par conséquent il y a
deux mots de passe à retenir : celui de soi-même et celui de root. Mais pour Ubuntu, un seul mot
de passe est à retenir : le compte
root existe bien mais pour devenir "root" il suffit de donner son propre
mot de passe, celui choisi lors de l'installation, ça fait un mot de passe en moins à retenir.
Vous trouverez les détails dans les pages consacrées spécialement à cela.
Quelques commandes usuelles
[Rappel : pour taper une commande, il convient d'avoir une console (un terminal) ouverte.]
- cat : concaténer les fichiers textes ;
- clear : effacer le contenu de la console ;
- cp : copier un fichier ou un répertoire ;
- date : donner la date ;
- df : donner l'occupation du/des disques ;
- diff : permettre de comparer deux fichiers ;
- dmesg : afficher le message du noyau au démarrage ;
- env : afficher les variables d'environnement ;
- find : chercher un fichier;
- locate : localiser un fichier;
- grep : s'utilise avec une autre commande permet entre autres de sélectionner ce qu'on veut ;
- kill : tuer / arrêter le programme récalcitrant (ou non) ;
- ln : créer des liens durs ou symboliques ;
- ls : lister le contenu d'un répertoire qui peut être répertoires et fichiers ;
- man : afficher les pages manuels d'une commande ;
- mv : déplacer un fichier ou un répertoire ;
- ps : afficher la liste des processus en cours ;
- pwd : afficher l'endroit où l'on se trouve dans l'arborescence ;
- etc., etc.
Quelques exemples concrets :
- utilisateur@localhost ~$ man kill : affiche les pages manuels de la commande "kill";
- utilisateur@localhost ~$ man find : affiche les pages manuels de la commande "find" ;
- utilisateur@localhost ~$ ps ax : affiche la liste des processus qui tournent sous X ;
- utilisateur@localhost ~$ ln -s fichier-1 fichier-2 : création d'un fichier symbolique
fichier-2 à partir du fichier-1
- utilisateur@localhost ~$ kill -9 1155 : arrêter/tuer le processus 1155 ;
- utilisateur@localhost ~$ which machin : retourne la localisation exacte du fichier exécutable d'un programme.
- utilisateur@localhost ~$ ls | grep super : lister le contenu du répertoire (courant)
puis filtrer les noms (de fichiers ou de répertoires) contenant "super". Cette association de commandes est très utile quand on veut rechercher un fichier dont on connait le nom.
À titre d'exemple, voici quelques programmes/paquets les plus connus de la communauté :
- blender : création d'objets en 3D ;
- bluefish, nvu: éditeurs HTML ;
- digikam : afficheur et présentation d'images ;
- firefox : navigateur descendant de Netscape, de la famille Mozilla ;
- gimp : pour les retouches d'images ;
- gramofile : enregistreur de sons ;
- inkscape : dessin vectoriel ;
- kino : montage vidéo ;
- lynx : navigateur en mode texte ;
- mysql : base de données ;
- openoffice : bureautique (traitement de textes, présentation,
tableur, base de données, etc) ;
- scribus : PAO ;
- texmacs : éditeur de textes, de formules mathématiques, etc.
- thunderbird, sylpheed : lecteurs de courrier électronique ;
- tuxguitar : éditeur de partitions de musique ;
- vlc : lecteur de sons et d'images ;
- xaos : programme fractal ;
- xsane : scanner les images ;
- etc., etc.
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