Mes cousins les Amérindiens

Mes cousins les Amérindiens

Va nous défendre à l'O. N .U.

Va nous défendre à l'O. N. U.

• Va nous défendre à l'ONU !


• Léonard Peltier, vous connaissez ?


• La république du Lakota fait sécession


• Discours de Seattle


• La pensée amérindienne


• Proclamation dite d'Alcatraz


• Quelques ouvrages


• Une affiche qui en dit long


• Déclaration de l'O.N.U. du 2 octobre 2007 sur les droits des peuples autochtones


• Quelques sites web

Voici une histoire vraie racontée ¹ par celui qui l'a vécue, Adelard Blackman, représentant de la nation Déné (nord du Saskatchewan, Canada), membre de la sous commission des Peuples Autochtones, de la commission des droits de l'Homme à l'O. N. U. (Genève) avant la réforme de cette commission.

« Dans les années 1970 (?) les Déné du Canada étaient confrontés à des problèmes de frontière à cause de la chasse comme loisir que pratiquent certains Canadiens. Les Déné ont essayé de résoudre ce problème en portant l'affaire devant les autorités canadiennes. Au bout d'interminables renvois, le problème s'est trouvé dans l'impasse. Les anciens déné se sont réunis et ont pris une décision importante. Un matin le  "jeune" (il devait avoir dans les 30 ans) Adelard se retrouva devant les anciens qui lui dirent :
"Va nous défendre à l'O.N.U, toi qui sais parler." Autrement dit, les anciens lui demandèrent d'aller à Genève, et de parler en leur nom pour plaider leur cause.

Adelard Blackman n'était qu'un simple orateur remarqué dans la communauté, il ne connaissait rien des relations internationales, il n'avait pas de relations ni en Suisse ni ailleurs, et pour tout bagage et moyen, les anciens lui remirent seulement un billet d'avion (aller simple) et un billet de 100$ canadien, car la communauté était très pauvre, c'était déjà un grand sacrifice que d'acheter un billet d'avion.

Adelard Blackman ne pouvait pas refuser cette mission très importante pour son peuple, certes c'était aussi un honneur. Donc, il partit. Une fois arrivé à l'aéroport de Genève, il fallait payer le taxi, il ne lui resta plus que 50 $ une fois arrivé en ville. Il n'avait aucune adresse, aucun numéro de téléphone, rien, il ne savait pas où aller.... Et pourtant, petit à petit, avec simplement sa conviction, sa cause juste, ses qualités d'homme de dialogue et d'orateur, il a réussi à se faire aider, écouter et admettre dans la commission des Droits de l'Homme pour plaider la cause de son peuple comme les anciens le souhaitaient, grâce au soutien des gens qui lui faisaient confiance. Avec le temps, Adelard Blackman est devenu l'un des fondateurs et animateur de la sous-commission des Droits des Peuples Autochtones. »

Après la Conférence organisée par l'association Paroles de Nature, il a été invité par le Comité de Solidarité avec Ies Indiens des Amériques (CSIA), c'est un homme très simple et qui inspire tout de suite confiance quand il parle.



Notes :